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Les médias lèchent, lachent, lynchent.

Il a bien raison, Nicolas Domenach, c'est bien ça, c'est bien vu. Sauf que les médias, ça n'existe pas, pour moi c'est tel ou tel journaliste de tel ou tel journal que je méprise parce qu'ils m'ont porté au pinacle, qu'ils ont écrit que j'étais le meilleur et je les ai crus puis, du jour au lendemain, d'un seul trait de plume, ils m'ont traîné dans la boue.

La veille de mon arrestation en 1995, je faisais une conférence dans la grande salle de L'UNESCO devant un parterre de femmes de présidents de la république du monde entier. On m'a applaudi. Le lendemain, je me trouvais à poil, à la Brigade des Mineurs de Paris pour me mettre en condition avant une garde à vue éprouvante.

Alors, pendant dix ans les médias ont tout fait pour me salir ; tous et toutes sauf le Canard Enchaîné et ça, je ne l'oublierai jamais. Malgré cela, mon juge d'instruction s’apprêtait à me donner un non-lieu. Malheureusement, un ancien ami, éditeur, a sorti un livre pour me descendre en plein vol ! Je me demande ce qu'il faut penser d'un éditeur qui sort un livre contre un de ses auteurs sans l'avertir. Alors, le juge m'a expliqué qu'il était obligé de m'envoyer devant la cour d'Assises. La justice française est sous l'influence des médias ; c'est inadmissible ! Lors du procès tous les journalistes avaient lu le livre. J'étais foutu ! Tous les grands médias et toutes les télés parlaient de moi négativement chaque jour.

Ce qui est scandaleux, c'est que maintenant que je peux miraculeusement prouver mon innocence, maintenant que la Cour de cassation a décidé de rouvrir mon dossier, ce qui est exceptionnel et inespéré, silence radio dans les médias. Rien ! Sauf le journal "Le Progrès" qui sauve ainsi l'honneur de la presse.

Constatant que les journalistes ne me soutiennent pas (à près tout, c'est normal, ils doivent se sentir un peu coupables de m'avoir descendu en flamme?) je me doute bien que la Cour de cassation cherche comment me débouter puisqu'elle sait que ça ne fera pas de bruit. Nous allons bien voir si j'ai raison de dire que la justice française est sous l'influence des médias.



1 Commentaire(s)

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    Remi Berton

    24/02/2020

    Les dégâts faits par une presse partisane et partiale se sont ressentis jusque dans notre famille où un petit cousin mal informé a crut nécessaire de nous envoyer une lettre d’injures parce que nous avons choisi de te demander de célébrer le mariage de Charlotte. Depuis nous sommes plus les bienvenus chez lui (nous et toute notre famille...)

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